130 millions de parapluies sont vendus chaque année au Japon, soit plus d’un par habitant ! Mais ces ombrelles datant du 8ème siècle avaient un tout autre usage à cette époque ! Découvrez comment les japonais donnent aujourd’hui une autre vie à ces objets emblématiques…
130 millions de parapluies sont vendus chaque année au Japon, soit plus d’un par habitant. Fabriqués en tissus, en plastique transparent ou avec des motifs imprimés, ils protègent de la pluie mais aussi du soleil. Les japonaises, coquettes et soucieuses de leur peau, les utilisent au moindre rayon de soleil pour se protéger et conserver la blancheur de leur peau.
Mais si le parapluie moderne est avant tout utile, son ancêtre, l’ombrelle, apparue à la fin du 16ème siècle, est aujourd’hui un objet surtout esthétique. Toujours utilisée dans les mariages, lors de la cérémonie du thé ou dans les pièces de théâtre de Kabuki, le « wagasa » – l’ombrelle japonaise – reste une image forte du Japon. Admirée pour sa beauté et la finesse de sa fabrication, le wagasa est fabriqué en bambou et en papier washi – le tout aussi célèbre papier japonais.
Si l’objet conserve un aspect pratique, il est aussi, et depuis bien longtemps, utilisé comme un accessoire de mode. Le wagasa protège du soleil mais peut aussi être un superbe objet décoratif. Ornée de motifs traditionnels, l’ombrelle japonaise peut également être disposée avec raffinement à même le sol comme un objet de décoration,comme dans les jardins de l’hôtel Hoshino Resorts Aomoriya.
À l’arrivée de l’été, les jardins qui bordent la maison de thé du parc de l’hôtel se parent d’ombrelles colorées, éclairées à la nuit tombée par des lanternes posées juste en dessous.
Le résultat est du plus bel effet et procure une certaine féerie qui pousse à prolonger sa balade nocturne dans les allées du parc. Un moment à part, empreint de romantisme et de poésie…