Souvent traduit par “mignon”, le concept japonais de kawaii a été adopté par le monde entier. Il s’est même invité au dictionnaire anglais d’Oxford.
Adorable, innocent et enfantin : tels sont les trois maîtres mots du concept. Nombreux sont ceux qui retracent les origines de la culture kawaii aux années 70 avec la création d’une nouvelle forme d’écriture par des adolescentes. Une écriture verticale, caractérisée par l’ajout de lettres occidentales ainsi que d’images mignonnes de cœurs et d’étoiles aux symboles japonais traditionnels.
Aujourd’hui, la culture kawaii est bien plus vaste. Elle va de la mode à l’alimentation en passant par les BD et les cafés. Envie de vous habiller kawaii ? Essayez le look Lolita en alliant fronces victoriennes, jupons à volants et de grands rubans. Une petite faim kawaii ?
Offrez-vous une lunchbox kyaraben, où les ingrédients sont disposés de sorte à ressembler à un animal ou à un personnage de dessin animé mignon. Vous vous rendez dans une nouvelle ville ?
Vous croiserez certainement des yuru-chura, ces mascottes mignonnes qui servent à la promotion de villes et de régions, mais aussi d’entreprises et d’événements.
Le kawaii se décline d’ailleurs dans toute une variété de genres. Il y a le guro-kawaii (kawaii grotesque) pour une touche troublante, l’ero-kawaii (kawaii érotique) dans un genre plus sexy, et même le busu-kawaii (kawaii moche), ou quand la mignonnerie flirte avec le pathétique.
L’un des meilleurs endroits pour goûter à la culture kawaii est le quartier d’Harujuku à Tokyo, à quelques stations de métro de HOSHINOYA Tokyo.
À vous le look Lolita, les séances photos dans les purikura, ou les souvenirs kawaii.
Comme vous le verrez, le kawaii, c’est bien plus que Pokémon et Hello Kitty !