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L’art de l’encens « koh-Do » apparaît au Japon en l’an 600, parallèlement à l’arrivée du bouddhisme dont l’encens fait partie intégrante des cérémonies. Le Koh-Do va véritablement devenir un pratique culturelle à la fin du XVe siècle tout comme le sadô – la cérémonie du thé – et le kâdô – l’art floral. Si aujourd’hui nous connaissons l’encens pour ses qualités olfactives, son usage a toujours été lié à la spiritualité.
La cérémonie de l’encens
Il existe aujourd’hui deux écoles concernant la cérémonie de l’encens : l’Oie Ryu qui a donné forme aux manières et à la méthode du Koh-Do, et le Shino-Ryu qui attache une importance considérable à la manière et à la formalité. Afin de faire découvrir le rituel de Shino-Ryu à ses visiteurs, HOSHINOYA Kyoto organise chaque jour, en fin de matinée, une cérémonie de l’encens. Animée par une femme à la voie douce et aux gestes appliqués, vous serez initiés avec délicatesse à cet art culturel du pays.
Une cérémonie codifiée
Agenouillé sur le tatami, vous commencez par découvrir les différents éléments nécessaires au Koh-Do puis sentez les essences de bois – kohboku, bois aromatique – que vous choisirez de brûler : Cannelier, Bois de Sental, Cèdre, Cyprès, etc.
La première étape est d’enfouir un charbon incandescent dans la cendre du brûle-parfum disposé devant vous. Ensuite, à l’aide des outils prévus, vous recouvrez le charbon en formant un cône avant de tracer des traits régulier sur les cendres en tournant le pot dans un sens précis. Dernière étape, déposer un petit porte encens à la surface du cône avec le morceau de bois choisi dessus. Pour sentir les effluves, il suffit de prendre le brûle parfum dans une main et de couvrir en partie la surface avec l’autre pour amener les odeurs aux narines et profiter du parfum délicat de l’encens. Une expérience très poétique.