Envie de maîtriser l’art du seiza ? Lisez notre guide complet pour une posture assise parfaite !
Avez-vous déjà essayé de vous agenouiller, jambes pliées en-dessous des cuisses, les fesses reposant sur les talons et les pieds à plat au sol ?
Aussi inconfortable que cela puisse sembler, il s’agit bien là de l’assise formelle à adopter sur un tatami au Japon.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, le seiza est très codifié. Dans un restaurant traditionnel où l’on prend place sur des tatamis autour d’une table basse, chez quelqu’un ou lors de la cérémonie du thé, on vous offrira probablement un zabuton, coussin plat pour s’asseoir en seiza.
On s’en approche par la gauche, sans jamais se tenir debout dessus : en s’accroupissant, on se glisse sur le coussin à l’aide de ses mains.
Pour la plupart des occidentaux, les douleurs se font généralement ressentir après quelques minutes de seiza (qui signifie littéralement “s’asseoir correctement”). Mais n’ayez crainte, il existe différentes alternatives tout à fait acceptables et acceptées, surtout pour les non-japonais.
Les hommes pourront ainsi s’asseoir en tailleur (agaru), et les femmes, en amazone, les deux jambes repliées du même côté (yoko-zuwari).
Avec un peu de chance, on vous offrira un zaisu, chaise sans pied mais avec dossier pour soutenir le dos.
Comble du luxe si l’on vous propose les accoudoirs qui vont avec (kyōsoku).
Pour un confort d’assise sans égal, direction HOSHINOYA Karuizawa, où le restaurant est équipé de tables basses traditionnelles, mais avec un espace creusé en contrebas.
Configuration idéale pour dîner dans le style traditionnel japonais, mais avec tout l’espace nécessaire pour étirer vos jambes avec aisance en-dessous de la table !